Vie post-covid… en van?

Bien que sortis de la période de confinement obligatoire, nous n’en avons pas fini avec le virus covid19. Le retour à « la vie d’avant » n’est pas pour demain, il est possible que nous devions apprendre à « vivre avec », et adopter, peut-être pour plusieurs années, de nouvelles habitudes de vie. Étonnement, le Van peut occuper une grande place dans cette nouvelle vie. Je vous explique pourquoi dans la suite…

un retour en arriere vraiment souhaitable?

Pendant ces deux mois de confinement obligatoire, nous avons pris de nouvelles habitudes de vie. Certains ont ré-appris à prendre le temps, à apprécier certains plaisirs simples, à valoriser le moment présent au lieu de se projeter sans cesse vers l’avenir. Nous avons ré-appris les bienfaits du silence, particulièrement pour ces citadins qui ont redécouvert la beauté du chant des oiseaux. Ceux-ci ont également pris conscience de notre besoin vital de ressourcement dans la nature, déplorant la fermeture des parcs et jardins et avides du moindre carré de gazon. Nous avons enfin réalisé la fragilité intrinsèque de notre condition humaine: un simple virus mesurant moins d’un millionième de millimètre pouvait bloquer totalement la machine économique mondiale et bouleverser nos modes de vies.

Comme écrit précédemment dans cet article, tout n’est certainement pas négatif dans les nouvelles habitudes de vie que nous avons été forcés d’adopter. Nous avons appris à pratiquer le télétravail (pour ceux dont le métier s’y prête), certains y trouvent des bénéfices. Nous avons appris à nous concentrer sur l’essentiel, à tel point que ce superflu qui nous semblait hier si indispensable est redevenu ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être: du superflu, voire des futilités. Nous avons appris à vivre en consommant moins. Nous avons appris à valoriser d’avantage cette vie que nous tenions auparavant pour « acquise ».

Il est alors légitime de se demander: voulons-nous réellement revenir au « monde d’avant »? Ce « coup de frein » dans un système de croissance exponentielle effrénée n’a-t-il pas été salutaire en nous forçant à ralentir et à reprendre un rythme de vie plus en phase avec notre condition humaine, plus respectueux des ressources naturelles et de l’environnement?

de nouvelles contraintes

Il nous faut maintenant apprendre à vivre avec certaines règles strictes, comme cette fameuse « distance sociale » visant à limiter la propagation du virus. Il en résulte pour certaines entreprises une impossibilité de recommencer à fonctionner avec l’ensemble de leurs salariés présents sur site. La concentration de personnels dans les bureaux ne permettrait pas de respecter les distances de sécurité imposées. Par conséquent, le télétravail massif devrait se généraliser pour une partie au moins des salariés, chaque fois que cela est possible. Ce qui auparavant était considéré comme une exception, qu’il fallait justifier et parfois quémander pour l’obtenir, pourrait bien devenir « la règle par défaut ». Quel renversement de situation! La promiscuité dans les transports en commun a relancé encore l’intérêt pour les circulations douces en bicyclette… Enfin, l’interdiction de se déplacer à l’étranger nous impose de considérer de passer nos vacances « à domicile », c’est-à-dire en France, ce pays que nous connaissons parfois si mal…

Le retour à la « vie d’avant », n’est donc de toute façon pas pour demain…

une vie en van?

Dans ce contexte, le journal télévisé de 20h sur France2 présentait le 22.05 un sujet sur le camping-car. Ce mode de déplacement apparaissait comme particulièrement bien adapté aux nouvelles contraintes, et donc susceptible de connaitre un fort engouement à court terme. En effet:

  • Il permet de limiter les contacts et assure la distance sociale
  • Il est idéal pour des vacances sur le territoire national
  • Il offre une grande liberté, cette liberté qui nous faisait si cruellement défaut pendant cet épisode de confinement
  • Il est économique

J’ajouterais aussi, même si ce point n’était pas abordé dans le sujet de France2, la possibilité de télé-travailler en van.

Pour une fois, le sujet camping-car n’était pas abordé sous l’angle des retraités. Le reportage présentait un couple de trentenaires propriétaires depuis peu d’un van aménagé, qui se réjouissaient de l’utiliser pour visiter leurs parents âgés sans risquer de les mettre en danger. Ils discutaient ensuite avec un groupe d’amis de la même tranche d’âge, qui réalisaient aussi que « ce serait bien pratique de posséder aussi un van pour pouvoir se faire des petits week-ends entre amis ». Un des effets totalement inattendus de cette crise covid pourrait donc bien être une explosion des pratiquants de la vie en van…

L’avenir seul confirmera (ou non) cette prédiction, rendez-vous dans un an!