De Jules Verne à Apollo 11

En cette période de commémoration des 50 ans des premiers pas de l’homme sur la lune, un documentaire très intéressant a été présenté pour retracer cette épopée. On y apprend notamment que le module spatial ayant emmené les astronautes vers la lune s’appelait Columbia en l’honneur du roman de Jules Verne « De la Terre à la lune ».

Ce roman paru en 1865, relate l’aventure de trois hommes ayant pris place à bord d’un énorme obus, propulsé par un canon géant en direction de l’astre lunaire. Tout comme Apollo 11, ce vaisseau spatial devait être autonome et capable de subvenir aux besoins de ses occupants.

Toute proportion mise à part, ces vaisseaux m’évoquent un idéal de la vanlife: celui d’être parfaitement autonome. Il n’est pas spécifique à la vanlife d’ailleurs, on le retrouve encore plus dans les voyages en bateau. Plusieurs autres romans de Jules Verne reprennent d’ailleurs ce thème: 20000 lieux sous les mer où le Capitaine Nemo parcourt les océans dans son sous-marin le Nautilus, mais aussi Robur le conquérant où il s’agit cette fois d’une machine volante. J’ai toujours eu une fascination pour Jules Verne et ses héros, peut-être est-ce l’un des éléments qui m’a attiré naturellement vers la vanlife.

L’autonomie parfaite n’existe pas bien sûr. Elle est fonction des réserves que vous emporterez avec vous dans votre van. Pour ma part, j’essaie de partir avec une autonomie de plusieurs jours, voire d’une semaine. Cela m’assure une liberté totale de mouvement sans être obligé de chercher des magasins pour se ravitailler, un point d’eau pour remplir son réservoir, ou une station d’essence. Avec un petit van, il sera difficile d’espérer d’avantage. Avec un plus gros véhicule de type poids-lourd, il sera possible d’atteindre une autonomie plus importante, de plusieurs semaines voire même un ou deux mois.