Pour beaucoup, dans nos sociétés « modernes » matérialistes, le bus de l’existence se résume à l’acquisition de biens matériels: maison, voiture(s), écran plat ou téléphone dernier cri, etc, etc… C’est en tout cas ce que nous rabâchent les publicités à longueur de journée, avec la promesse que ces biens matériels nous apporteront au final le bonheur. Dans cet article, je vous propose de remettre en question cette vision et d’imaginer une vie tournée vers autre chose…
Je pense que le véritable bonheur se trouve dans l’accomplissement, dans la réalisation de soi-même, dans l’évolution permanente. C’est d’ailleurs le sommet de la pyramide de Maslow:
Le vrai bonheur ne se trouve donc pas dans l’argent, qui n’apporte que des plaisirs fugitifs (même si le confort de vie procuré par l’argent n’est pas à dédaigner). Le vrai bonheur ne consiste pas à se prélasser 10 ans sur une plage sans rien faire, l’oisiveté n’apporte pas le bonheur.
Quand tu fais des choses faciles, ta vie devient difficile.
Quand tu fais des choses difficiles, ta vie devient facile.
Leith Brown
Bien sûr, l’accomplissement de soi-même, qui passe par la découverte et la réalisation de sa mission de vie, n’est pas un chemin facile. Il demande, à tout instant, de privilégier le chemin difficile au chemin facile. Mais c’est en résolvant les problèmes, en affrontant les difficultés de la vie, qu’on progresse et qu’on se transforme. On devient littéralement une « meilleure version de soi-même », on passe au « niveau suivant » comme dans les jeux vidéo. C’est en affrontant ses peurs qu’on grandit, pas en restant paralysé et en refusant le risque. On devient une personne plus sage, plus intelligente, plus forte, avec plus d’expérience. On est plus serein.
Tout le chemin de la vie, c’est de passer de l’inconscience à la conscience, de la peur à l’amour.
La consolation de l’ange, Frédéric Lenoir
Il en est de même avec la vie en van. Le voyage en van nous fait évoluer, nous transforme. C’est un voyage géographique tout autant qu’un « voyage intérieur » à la découverte de soi-même, ce dernier étant encore infiniment plus enrichissant que le premier. C’est pour cela qu’en vanlife comme dans la vie en général, la destination est le chemin.
C’est comme ces montagnes. Chacune est un sommet qu’on peut gravir. Mais à quoi sert de les comparer? Chaque sommet est beau et chaque chemin est riche d’enseignements. Chaque sentier est fait d’obstacles à surmonter et laisse découvrir des paysages magnifiques. Ce qui compte, ce n’est pas de gravir cette montagne, ou bien celle-ci, ou encore celle-là, mais de parcourir le chemin. Et de le faire avec attention, avec persévérance, avec le coeur ouvert et l’esprit vigilant. Ce n’est pas le nom du sommet que nous avons gravi qui nous transforme, mais la présence et l’amour que nous avons mis dans la marche. Le monde est beau par la variété de ses paysages. La vie spirituelle est belle par le foisonnement de ses chemins.
L’Âme du monde, Frédéric Lenoir
La destination réelle de notre voyage en van importe donc peu, c’est le chemin qui compte. Dans une vie humaine, la destination finale (la mort) compte moins que toutes les expériences vécues.
Nous te souhaitons, ami très cher, tout ce à quoi ton cœur aspire de beau, de juste, de bon.
Puisses-tu libérer les forces d’amour enfouies dans ton cœur, transformer tes colères en pardon, apprendre à mieux apprivoiser tes peurs, traverser tes chagrins profonds.
Nous te souhaitons des parfums, des saveurs, des désirs.
Puisses-tu savourer chaque menu plaisir qui t’est offert, accueillir chaque évènement comme une occasion de grandir, recevoir et donner le cœur grand ouvert.
Puisses-tu être pleinement toi-même, trouver ton chemin, celui qui te met dans la joie, rencontrer des êtres qui t’aiment, soulager aussi les peines de ceux que tu croiseras.
La consolation de l’ange, Frédéric Lenoir