Si vous souhaitez commencer en vanlife mais n’avez encore aucune expérience de la vie en camping-car, il faut certainement un peu de courage pour vous lancer. Le courage de vaincre certaines craintes notamment. Pour vous motiver à franchir le pas je vous recommande l’excellente vidéo de motivation ci-dessous, qui donne vraiment à réfléchir:
Quels sont les blocages ou les craintes qui pourraient vous paralyser? Essayons d’en passer certains en revue et de les désamorcer.
- La peur de ne pas savoir conduire un véhicule « de gros gabarit ». Cette crainte est compréhensible si vous n’avez jusque là conduit que des voitures. Dites-vous qu’il est possible de commencer avec un van de faibles dimensions, semblable à un fourgon / une camionnette. Sa conduite ne présentera alors pas de difficulté notable, surtout pour les modèles récents équipés de toutes les aides « modernes ».
- La peur de ne pas savoir où passer la nuit / de ne pas être en sécurité. Peut-être ne vous voyez-vous pas dormir dans un endroit désert en pleine forêt? Rassurez-vous, cela n’est pas indispensable! Vous pouvez très bien commencer la vanlife en passant la nuit sur des aires de camping-cars, voire carrément dans des campings. Votre expérience de la vanlife ne sera pas tout à fait complète, et cela vous coutera jusqu’à une douzaine d’euros la nuit pour certaines aires payantes, mais si cela vous permet de dormir tranquille sur vos deux oreilles, n’hésitez pas ;)!
- La peur du regard des autres, du « qu’en dira-t-on? ». Cette crainte est toujours présente quand on veut « sortir du troupeau ». Oui, il faut parfois trouver le courage de se démarquer quand on veut « devenir soi ». Peu importe ce que les gens pensent ou disent, vous êtes le pilote de votre vie. Alors laissez dire, cela n’a pas d’importance!
- La peur d’acheter un véhicule sans savoir si la vanlife est « faite pour vous ». Cette crainte est facile à minimiser, il vous suffit d’emprunter ou de louer un van au début.
- La peur de ne pas savoir où aller. Rappelez-vous que vous n’avez pas besoin d’aller très loin, dans un rayon de moins de 100km de votre domicile vous trouverez sans problème une destination où vous rendre. Et surtout n’oubliez pas qu’en vanlife, l’objectif c’est le chemin (le processus). La destination géographique importe peu, puisque le voyage est avant tout un voyage intérieur.
- La peur d’être seul, de ne pas savoir quoi faire. La solitude, c’est justement ce que recherche le vanlifer pour « se retrouver lui-même ». Quant à savoir quoi faire, je vous donnerai des conseils sur ce blog.
De manière générale, rappelez-vous que la meilleure façon de combattre une peur est de s’y confronter et de passer à l’action. Il peut être aussi utile d’utiliser la méthode « switch » qui consiste à transformer chaque peur en une opportunité. Ainsi chaque peut devient pour nous une occasion de nous dépasser et donc, de grandir.
Une dernière réflexion pour finir peut-être de vous convaincre. Il existe deux sortes de regrets: les regrets concernant des actions effectuées (regrets de commissions), et ceux concernant des actions non effectuées (regrets par omissions). A moins d’avoir effectué une action irréversible d’une gravité extrême (un crime par exemple), le premier type de regrets est moins grave que le second. On peut regretter d’avoir échoué ou de s’être trompé, ces regrets sont la plupart du temps passagers. Le second type de regrets, celui de n’avoir pas essayé, est beaucoup plus insidieux. Il peut même vous hanter jusqu’à votre dernier souffle. Pourquoi? Car vous ne pourrez jamais savoir ce qui ce serait passé – et comment votre vie aurait pu être transformée – si vous aviez essayé. Vous vous êtes fermé la porte à une infinité de possibles, certains peut-être merveilleux, et vous le ressentez intérieurement. Au moment de fermer définitivement les yeux vous y repenserez peut-être, sur le mode « et si… j’aurais pu… j’aurais du… » au lieu de partir en paix. Ce n’est sans doute pas un hasard si l’un des fondements de la philosophie de vie de Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, est la recherche de la structure de minimisation des regrets. Cela revient à orienter ses décisions de vie importantes en se posant toujours la question: quel choix me donnera in fine le moins de regrets? De part ce principe, quand la question revient à « tenter ou ne pas tenter? », la première option est donc souvent la meilleure.
Rappelez-vous aussi que la vie est un jeu dont personne ne comprend vraiment les règles. Personne ne sait vraiment quel est le but ultime de la vie, ce que nous faisons sur cette Terre. Alors, pour ne pas avoir de regrets, tentez, tentez, tentez! Si ça marche, vous accéderez au niveau suivant, comme dans un jeu vidéo, et vous aurez franchi un palier dans votre évolution. Et si ça ne marche pas, vous aurez acquis une expérience inestimable qui vous permettra de réussir la fois prochaine. Dans les deux cas, vous aurez gagné quelque chose.
Avez-vous d’autres craintes particulières non mentionnées ici? N’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires, je ferai mon possible pour y répondre.
PS: je vous conseille aussi de lire les 5 pourquoi puissants qui sont autant de raisons fortes pour tenter la vanlife.
5 réflexions sur « Le courage de se lancer »
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