L’être humain a des origines nomades. L’homme moderne a vécu comme nomade depuis 500000 ans, il est devenu sédentaire avec l’apparition de l’agriculture il y a seulement 8000 ou 9000 ans. Comme vous pouvez l’imaginer, cette très longue période de vie nomade de nos ancêtres a façonné leur cerveau en conséquence, et nous en gardons encore des traces dans notre cerveau aujourd’hui.
Le nomadisme n’a cependant pas totalement disparu. Il reste des peuples nomades sur notre planète, de moins en moins certes. Sans chercher très loin, les communautés tziganes, Rom ou « gens du voyage » en sont un bon exemple. Souvent, ils nous inquiètent (car la différence effraie) mais ils nous fascinent en même temps. Une fascination mêlée parfois d’envie pour leur grande liberté, d’une certaine forme d’attirance pour ce mode de vie qui nous parait si « romantique ».
Dans son livre « L’homme nomade » paru en 2005, Jacques Attali indique que « L’homme a été façonné par le nomadisme et il est en train de redevenir voyageur ». Avec la démocratisation des moyens de transport et notamment de l’automobile et de l’avion, les voyages sont devenus un loisir de plus en plus populaire. Celui-ci a été rendu possible par l’apparition des congés payés. La conjonction des ces deux facteurs est récente, moins d’un siècle. Auparavant il faut se souvenir qu’il était très rare de voyager, une grande partie de la population ne sortait que rarement de son village et parfois n’allait jamais plus loin que la ville la plus proche au cours de sa vie entière.
Dès le début, les vacances ont été synonyme de voyage et donc de partir. La classe moyenne disposant d’une voiture prenait la route, d’abord par les Nationales, souvent en direction d’un camping où planter sa tente voire, pour les plus riches, où poser sa caravane pliante (oui, ça existait à l’époque!) ou sa caravane en dur (l’ancêtre du « van » en quelque sorte, et le grand luxe pour l’époque). Je me souviens comment ces belles caravanes me faisaient rêver à l’âge de 10 ans lorsque nous les croisions en voiture sur l’autoroute avec mes parents…
Aujourd’hui, les modes de transport et d’hébergement se sont largement diversifiés, le camping « classique » a perdu en popularité mais les mobil-homes se sont développés. Mobil-home, un terme intéressant puisque signifiant « maison mobile », c’est-à-dire exactement la même chose que le mot allemand « Wohnmobil » qui désigne lui un camping-car. Sauf que les mobil-homes ne sont pas si mobiles que ça et sont très rarement déplacés. La location d’un mobil-home n’est pas vraiment bon marché, il faut réserver à l’avance, tout ceci reste assez contraignant.
L’envie de partir inscrite dans nos gênes se fait donc plus que jamais sentir, surtout pour les citadins hyperactifs qui éprouvent ce besoin d’évasion et de reconnexion avec la nature. Le facteur limitant, au-delà du manque de temps (avec l’avènement des RTTs le nombre de jours de congés a largement augmenté), reste principalement le manque d’argent. Les voyages coutent cher, les premiers postes de coût avec le transport sont l’hébergement et la restauration. Que diriez-vous alors d’une solution qui résout non pas d’une pierre deux coups mais d’une pierre trois coûts? A savoir le transport, l’hébergement et la restauration. Trop beau pour être vrai? Et pourtant cette solution existe, vous l’avez deviné, c’est la vanlife!
Une fois l’investissement initial effectué (qui peut être très raisonnable, on en parlera encore sur ce blog), vous serez libre de partir autant qu’il vous plait, quand il vous plait, sans contrainte de réservation préalable, et pour un coût très faible. Qui dit mieux?
Est-ce que vous ressentez vous aussi l’appel du nomadisme? Si oui laissez-le moi savoir dans les commentaires, ainsi que les blocages éventuels qui vous empêchent de tenter la vanlife.