Nous aspirons tous naturellement à vivre libre. Bien sûr, l’esclavage est aboli depuis longtemps, la plupart d’entre nous est convaincue de ne pas être esclave. Car quand on parle d’esclave, on pense à « esclave de quelqu’un d’autre ».
Or il existe une autre forme d’esclavage, bien plus pernicieuse celle-ci, c’est être « esclave de soi-même« . Et beaucoup de personnes sont malheureusement dans ce cas, parfois consciemment, souvent inconsciemment.
La vanlife est justement un chemin possible pour se libérer de ses chaînes, je vous explique comment dans la suite…
Esclave de soi-même?
Elles sont nombreuses, ces formes d’esclavage, en voici quelques exemples:
- esclave de la cigarette
- esclave de l’alcool
- esclave de la drogue
- esclave de son téléphone portable, de sa connexion internet
- esclave des séries télévisées (Netflix…)
- esclave de ses pulsions sexuelles (addiction au porno…)
- esclave de sa jalousie
- esclave de son tempérament colérique
- …
Effectivement, nous sommes tous plus ou moins prisonniers de nos addictions, de nos peurs, de nos habitudes négatives.
Et nous sommes aussi les seuls à pouvoir nous en libérer, ce qui peut nécessiter effort et volonté.
Cette prison, pour peu sympathique qu’elle paraisse, n’en constitue pas moins pour certaines personnes un refuge confortable. Les habitudes peuvent être si profondément ancrées qu’on a déjà vu des prisonniers, une fois libérés, ne pas supporter « le monde extérieur » et commettre immédiatement un nouveau forfait à la seule fin de retourner en prison le plus rapidement possible.
Toutefois, qui veut « vivre sa vie » pleinement aspire nécessairement à la liberté pleine et totale. Il n’est pas de vrai bonheur possible dans la condition d’esclave. Mais comment faire justement pour « briser ses chaînes »?
Comment se libérer?
Frederic Lenoir, dans son livre « l’Ame du Monde », propose dans la bouche d’un sage la voie suivante:
Le début de la libération passe par la connaissance de soi. C’est par une introspection, une fine observation de nos comportements, de nos réactions, de l’affleurement de nos émotions, que nous parvenons progressivement à nous connaître et à comprendre les causes profondes de nos actions. Travailler sur nous-mêmes, corriger nos réactions, modifier nos réflexes spontanés ou nos mauvaises habitudes demande effort et volonté.
Mais c’est le prix à payer pour gagner notre liberté intérieure.
Car l’homme qui ne se connaît pas est comme un aveugle. Il marche sans assurance et risque à tout instant de heurter un obstacle ou de d’égarer.
C’est pourquoi le commencement de la sagesse, c’est de tourner son regard vers soi-même et d’apprendre qui nous sommes, quels sont nos besoins, nos motivations, nos réactions, nos attirances et nos répulsions, nos habitudes, nos addictions, nos émotions les plus fortes et quelles en sont les causes. Comme le disait un ancien maître de la sagesse: « on ne naît pas libre, on le devient« .
L’Ame du Monde, Frédéric Lenoir
Apprendre à se connaître est donc la première étape indispensable. Elle permet ensuite d’apprendre à maîtriser ses comportements, de progressivement remplacer ses habitudes négatives par de nouvelles habitudes positives.
Pourquoi la Vanlife?
La Vanlife constitue un excellent moyen d’apprendre à se connaître et de devenir soi-même.
En particulier les séjours en solo, face à soi-même, limitant au maximum les interactions sociales ainsi que les moyens de communication.
Soi-même, face à la nature. Soi-même, avec ses forces et ses faiblesses.
La Vanlife permet de s’immerger littéralement dans la nature, de se couper du bruit environnant permanent (pour ceux qui vivent en ville), et d’expérimenter les bienfaits du silence. Le silence extérieur nous aide à faire silence aussi à l’intérieur de nous, dans notre tête, à faire taire progressivement toutes les pensées parasites qui ne cessent de nous assaillir.
Pour apprendre à vous connaître tout en vous ressourçant, la vanlife est parfaite.
Qu’attendez-vous pour essayer?
Un vieil homme à l’apparence misérable, mendiant sa vie, s’avançait dans les rues d’une ville. Personne ne lui prêtait attention. Un passant lui dit avec mépris: « Que fais-tu ici? Tu vois bien que personne ne te connaît. »
L’homme pauvre regarda calmement le passant et lui répondit: « Que m’importe? Je me connais moi-même, et cela me suffit. C’est le contraire qui serait une horreur: que tous me connaissent, et que je m’ignore. »
L’Ame du Monde, Frédéric Lenoir
Pour aller plus loin sur le sujet de la connaissance de soi, je vous recommande cette excellente intervention de Laurent Gounelle: « Devenir pleinement soi-même »: