L’autre jour, au cours d’une randonnée de 21km Le Vexin à travers champs entreprise lors d’une sortie en van, je me suis « cassé les dents » sur un obstacle imprévu. Les instructions indiquaient alors « Longer la lisière du bois jusqu’au coupe-feu sous la ligne électrique à droite et l’emprunter (4). Attention, cette partie est praticable lorsque les champs sont fauchés, peut-être un peu moins en été… ». Effectivement, nous étions en aout et après m’être escrimé en vain à essayer de passer à travers buissons et ronces pour rejoindre le fameux « coupe-feu » je dus me rendre à l’évidence: le passage était bel et bien impraticable.
Comme vous pouvez le voir sur cet extrait de carte, l’obstacle rencontré constitue un réel problème. A sa droite une zone marécageuse, à sa gauche un bois qui s’étend assez loin. Que faire? L’idée d’abandonner la randonnée et rebrousser chemin pour revenir au point de départ m’a alors pour la première fois traversé l’esprit… Toutefois mon principe général de vie est: « abandonner n’est pas une option ». J’ai donc rapidement écarté cette option.
De manière générale, je pense qu’il n’y a que trois manières de surmonter un obstacle dans la vie, quel qu’il soit:
- Eliminer l’obstacle
- L’affronter pour « passer en force »
- Le contourner
La première voie ne m’était clairement pas accessible, j’avais essayé la seconde et j’avais échoué, ne restait donc plus que la troisième voie possible: le contournement. C’est ce que je fis, en longeant le bois par l’ouest jusqu’à son extrémité, pour remonter ensuite vers le nord en suivant sa lisière. Je débouchais ensuite sur un champ de maïs infranchissable, suivi par un champ de céréales qui avait été moissonné et que je pu donc traverser en diagonale pour rejoindre l’itinéraire de la randonnée un peu avant « le chemin de Berville ».
Dans la vie, la solution no1 (éliminer l’obstacle) est rarement praticable (c’est l’option des militaires en temps de guerre…). Les deux solutions qui restent présentent l’inconvénient de nécessiter un effort supplémentaire. Dans le cas de ma randonnée, le contournement du bois entraina un itinéraire rallongé de près de 2km alors que celui-ci en faisait déjà 21. Mais la traversée en force du bois, à travers les broussailles et la végétation épaisse, aurait elle aussi entrainé un effort supplémentaire, sans compter un certain nombre de risques. Au final, la persévérance a cependant payé, puisque j’ai pu ainsi continuer et terminer la randonnée en profitant de merveilleux paysages.
Peut-être que l’idée de vous lancer dans la vanlife représente pour vous aussi aujourd’hui « un obstacle ». Si c’est le cas, je vous recommande sincèrement de l’affronter et de « faire le pas ». Rappelez-vous que le premier pas est souvent le plus difficile, une fois « la machine » lancée il « suffit » de continuer à avancer, un pas après l’autre. Si vous manquez encore de motivation, vous pouvez lire 5 pourquoi puissants.