Me rappeler que je serai bientôt mort a été un moteur essentiel pour m’aider à prendre les plus grandes décisions de ma vie. Parce que presque tout – les attentes, la fierté, la peur de l’embarras ou de l’échec -, tout cela s’évanouit face à la mort… Et qu’il ne reste que ce qui compte vraiment. Se rappeler qu’on va mourir est le meilleur moyen d’éviter le piège qui consiste à croire qu’on a quelque chose à perdre.
On est déjà nu. Alors pourquoi ne pas écouter son cœur?
je vous dévoile l’auteur de cette citation dans la suite…
Ces paroles viennent de Steve Jobs (fondateur et PDG d’Apple), après être passé très près de la mort des suites d’une greffe de foi pour traiter son cancer. Il avait pris conscience de la brièveté et fragilité de la vie, ce qui n’est souvent pas le cas quand on est jeune et en bonne santé. Il savait à ce moment que son temps disponible était compté, alors qu’il avait encore de grands projets à réaliser.
Très souvent, la peur de perdre ce que l’on possède nous empêche d’avancer, nous freine ou nous bloque dans notre évolution. Il faut se méfier du vieil adage « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras », cette sagesse populaire qui nous murmure inconsciemment de ne pas oser, de se satisfaire de ce qu’on a. Cette petite voix nous encourage au statuquo ou à la procrastination. Et ce n’est pas le seul frein qui nous retienne. Les autres portent comme nom la peur (de l’échec, du regard des autres, de décevoir, du risque…), la fierté, le manque de confiance en soi, etc, etc… Résultat: nous n’agissons pas et arrivons parfois au terme de notre vie remplis de regrets…
Un bon moyen de relâcher ces freins est de prendre conscience de notre fragilité intrinsèque. Oui, nous sommes la création la plus sophistiquée de l’univers connu, oui, notre cerveau est incroyablement puissant, mais en même temps nous sommes incroyablement fragiles. Notre vie ne tient qu’à un fil, qui que nous soyons, où que nous vivions. Nous ne connaissons pas le temps qui nous reste. Notre existence terrestre ne dure qu’un clin d’œil, un minuscule espace d’un siècle au mieux dans un univers qui a presque 14 milliards d’années.
Alors, puisque nous avons si peu voire quasiment rien à perdre, pourquoi ne pas tout tenter (de ce qui nous attire)? Pourquoi ne pas vivre pleinement chaque instant en ayant une confiance absolue? Si la vie en van vous tente, n’ayez pas peur et lancez-vous, pour être heureux ici et maintenant!
Une réflexion sur « Rien à perdre, je suis (bientôt) mort! »
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